Toujours au travail ...

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Elisabeth acquiesca et salua Steve, avant de le regarder partir. Puis, elle plongea un instant dans ses pensées, et reporta son attention sur le dossier. Cette histoire était vraiment étrange, mais comme il y avait un tok'ra dans l'histoire, la dirigeante devait tout savoir, pour pouvoir protéger les autres membres de la cité.

//"Ici Weir ... le Lieutenant Bryant est attendu dans mon bureau immédiatement"//

Elisabeth continua de lire et de relire le dossier d'Andrew, attendant son arrivée.

Le jeune militaire était toujours un peu chamboulé par ce qu'il s'était passé sur le balcon mais il avait masqué les traves de ce "combat". Il était un peu stressé par cette entrevue mais il n'avait pas commit de bétises, il n'avait rien à se reprocher. Il avant donc vers le bureau de la diplomate et toqua à la porte, attendant qu'Elisabeth lui ouvre.

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Elisabeth leva les yeux vers Andrew, quand elle l’entendit frapper. Elle lui donna l’autorisation d’entrer, mais son habituel sourire avait disparu, laissant apparaitre un visage froid. Après tout, cette histoire était très grave, et la dirigeante devait savoir ce qu’il s’était passé, si Andrew était vraiment coupable ou non … voir s’il représentait un danger pour les autres ou pas, vu sa particularité.

- "Asseyez-vous, Lieutenant Bryant".

Elisabeth attendit qu’Andrew se soit installé (elle est gentille, elle aurait pu le laisser debout), et le regarda sévèrement, tout en essayant de percevoir dans ses yeux une trace de culpabilité ou d’innocence.

- "Je viens d’être informée par l’un de vos supérieurs d’une violente altércation entre vous et un médecin sur un balcon … j’attends votre explication".

Andrew fut surprit de voir la froideur dans le regard d'Elisabeth, il n'était pas vraiment habitué à cela avec elle. Il prit une inspiration puis alla s'asseoir sur le fauteuil en face de la diplomate. Il déglutit en entendant le motif de sa présence, il savait que pour ça il allait avoir des problémes.

"Il n'y a pas d'explications à donner...c'est personnel."

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Elisabeth s'était doutée qu'Andrew n'allait pas lui annoncer "oui c'est moi, je l'ai frappé". Elle secoua la tête, mais gardant toujours son air sévère. Elle le regarda droit dans les yeux, pour lui montrer qu'elle était sérieuse.

- "Lieutenant, dans un cas comme celui là, il n'y a pas de raison personnelle ... ce qu'il s'est passé est très grave, et j'en parlerais à votre supérieur quand il rentrera ... le Docteur Baker se trouve actuellement à l'infirmerie dans un état assez préoccupant ... et pour le moment, je n'ai qu'une seule version des faits, et cette version me laisse à penser que vous l'avez frapper vous même, ou que c'est votre symbiote qui est à l'origine ... et je dois savoir si vous représentez un danger pour les autres, vu ce problème d'aggressivité".

Andrew la regarda, devenant de plus en plus blanc quand elle parla de Dylan.

"A...à l'infirmerie ? Mais...mais qu'est ce qui s'est passé ?"

Il oublia complêtement la question du docteur Weir, paniqué.

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Elisabeth soupira, voyant qu'Andrew se détournait de sa question, et semblait inquiet pour le médecin. Cependant, la dirigeante n'eut pas de sourire de compassion à son égard, surtout qu'apparement, c'était de sa faute.

- "Oui, il est à l'infirmerie, je viens d'avoir une infirmière qui m'a expliqué les détails ... il est en salle d'opération, entre la vie et la mort ... et ce parce qu'il a été violenté".

Elisabeth attendit un instant, sans quitter Andrew de ses yeux sérieux, avant de reprendre.

- "Alors ? Que s'est-il passé sur ce balcon ?"

Andrew la regarda, incrédule, se relachant dans son fauteuil, le regard complêtement perdu dans le vide.

"Je...nous avions une dispute et...j'ai pété les plombs..."

Il déglutit.

"Je lui ai donné un coup de tête."

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Elisabeth soupira, en apprennant que les deux hommes s'étaient disputés. Elle n'aimait pas ça, surtout quand ça en venait aux mains, où dans ce cas là, avec la tête. Cependant, elle fronça les sourcils quand Andrew mentionna juste un coup de tête. La dirigeante n'était pas une adepte des arts martiaux et autres sports de combat, mais elle doutait que ce geste ait pû être à l'origine d'un résultat aussi grave, en tout cas pas sans d'autres circonstances. Elle devait s'en assurer.

- "Il n'y a eu seulement que le coup de tête de votre part ? Ou s'est-il passé autre chose ?"

Elisabeth devait maintenant savoir si Kailea représentait un danger ou non.

- "Quand vous l'avez frapper, c'était vous, ou votre symbiote ?"

Andrew soupira et secoua la tête.

"Non, c'était la seule chose que je lui ai faites...docteur je dois..."

Mais la jeune femme le coupa dans son élan par une autre question.

"C'était nous deux."

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Elisabeth était de plus en plus intriguée par cette histoire, vu qu'Andrew avait frappé Dylan d'un seul coup de tête. Alors comment le médecin avait pu se retrouver dans cet état ? La dirigeante était inquiète, quand le jeune militaire affirma que c'était lui et Kailea qui étaient dans le coup. Mais, au moins, il ne s'agissait pas d'un symbiote complètement cinglé en liberté.

- "Vous deviez faire quoi ? Finissez votre phrase".

Andrew prit une longue inspiration.

"Je dois le voir, je n'ai jamais voulu que ça arrive, vous devez me croire..."

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Elisabeth hésita longuement, à la requête d'Andrew. Mais, comme il n'était pour l'instant ni coupable, ni innocent, elle ne pouvait pas l'enfermer, ni l'empêcher de faire certaines choses.

- "Très bien ... vous pourrez le voir, sauf si les médecins refusent que vous l'approchiez pour qu'il se repose ... mais, je place un garde qui vous surveillera à longueur de journée, j'espère que vous comprennez pourquoi".

Elisabeth se leva, son ton était un peu plus doux et calme que quand Andrew était entré.

- "Il va de soit que je dois parler de cette affaire au Colonel Sheppard, vu qu'il est votre supérieur et le leader militaire d'Atlantis ... c'est lui qui s'occupera de votre cas".

Andrew acquiesça et se leva à son tour.

"Bien madame. Je n'ai rien à dire juste...merci..." dit il. Un marine les rejoint quelque sminutes plus tard et escorta Andrew à l'infirmerie.

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Elisabeth acquiesca d'un signe de tête, avant de regarder Andrew partir, un Marines l'escortant. Se demandant quel était le fin mot de cette histoire, la dirigeante se replongea dans son travail, reprenant son dossier là où elle l'avait laissé. Elle travailla pendant plusieurs heures, au cours de laquelle elle appris que John avait été revenu de mission dans un sale état.

Plusieurs jours passèrent, se succédant comme d'habitude, avec des hauts et des bas. Elisabeth était arrivée tôt à son bureau, reprennant son activité qu'elle effectuait depuis deux ans et demi maintenant.

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Rodney hésita à venir voir elizabeth. Il voulait lui laisser quelque jours pour que sa colère à son égard s'appaise et puis , il avait besoin de se calmer de cette histoire de viol avant. Carson n'avait toujours pas aprl é à la personne en question et il espérait qu'il n'y avait pas eu de fuite sur un viol présumé. Il vint à son bureau, assez tôt et frappa avant d'entrer.

"Le générateur est réparé, tout devrait revenir à la normal dans 4 minutes envirosn"

Il se tourna prêt à partir après avoir laisser fuser ces mots.

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Elisabeth releva la tête quand elle entendit quelqu'un frapper, et fut surprise de voir qu'il s'agissait de Rodney. Elle se souvenait de sa façon d'être partie la dernière fois, et surtout comment le Canadien s'était emporté, lui qui n'avait jamais agit comme ça, même quand il s'était fait sermoné par la dirigeante. Elle soupira de soulagement en apprenant que le générateur allait refonctionner, et regarda Rodney se tourner, prêt à partir. Sa colère contre lui s'était calmée, elle avait eu peur sur le coup, et s'était déchargée sur lui. Mais, ses mots l'avaient fait réflechir, surtout quand il avait parler de Kolya, bien qu'elle se demandait si quelque chose préoccupait le scientifique pour avoir réagit de cette façon.

- "Rodney, attendez ... j'aimerais vous parler un instant" dit-elle doucement.

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rodney s'arrêta, se figeant avant de déglutir.

*Merde*

Il se tourna avec lenteur, avant de revenir à l'intérieur du bureau et rester devant celui-ci.

"oui qu'il y a-t-il?"

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Elisabeth regarda Rodney revenir, et attendit que la porte se referme, pour éviter à des oreilles indiscrètes d'entendre leur conversation. Elle lui désigna le siège devant son bureau, au cas où il souhaiterait s'asseoir.

- "Je voulais m'excuser de vous avoir dit ce que j'ai dit, la dernière fois ... j'étais en colère, parce que la sécurité de la cité et des membres qui y habitent est ma principale préoccupation ... mais, ce n'était pas une raison de vous avoir parler comme ça, devant tout le monde, surtout après ce que vous veniez de vivre".

Elisabeth s'arrêta un instant, avant de continuer.

- "Je vous tiens en haute estime, Rodney ... j'espère que vous le savez ... et je vous considère comme un ami proche".

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Rodney soupira. Pourquoi tout le mondedevait toujours lui rappeler ce que kolya lui avait fait. Il s'avança pour s'asseoir, mais secoua la tête.

"Non...c'est de ma faute...j'ai repris le travail trop....tôt...et...je n'étais pas concentré....sinon...je...je n'aurai pas fait cette faute...je me suis laissé emporté comme avec l'expérience interdite..."

Il s'assit et releva la tête.

" Je le sais...et c'est la même chose....pour...enfin...pour moi"

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"Non...c'est de ma faute...j'ai repris le travail trop....tôt...et...je n'étais pas concentré....sinon...je...je n'aurai pas fait cette faute...je me suis laissé emporté comme avec l'expérience interdite..."

Elisabeth acquiesca, et regarda Rodney avec un sourire aux lèvres pour le rassurer. Pour elle, il n'aurait pas dû reprendre le travail aussi tôt, il aurait dû se reposer ... mais Mckay resterait Mckay, les mots "repos" et "vacances" étant rayés de son vocabulaire, même s'il n'est pas en état de travailler.

- "Je pense aussi que vous auriez dû prendre un peu plus de repos, n'hésitez pas à laisser votre travail de côté pendant un instant, pour souffler un peu ... et puis, pour ce qui est arrivé avec le générateur, le principal c'est qu'il soit réparé et qu'on n'ait subit aucun dommage ... tout le monde fait des erreurs, et je peux comprendre que ça peut vous arriver aussi ... vous êtes un humain, et on est tous pareil".

" Je le sais...et c'est la même chose....pour...enfin...pour moi"

- "Merci, Rodney" lui dit-elle, en agrandissant son sourire face à un compliment du célèbre Docteur Mckay.

Cependant, Elisabeth sentait que quelque chose tracassait le Canadien, mais elle ne savait pas quoi. Elle le connaissait depuis assez longtemps maintenant pour savoir que quelque chose n'allait pas. La diplomate fronça légèrement les sourcils, et regarda Rodney d'un air suspicieux, comme voulant découvrir ce qui le tracassait, mais sans le brusquer.

- "Rodney ... est-ce-que tout va bien ? Enfin, je veux dire ... pour vous ?"

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"Et bien....maintenant que vous le dites...je..."

Il s'humecta la lèvre inférieure.

"J'allais vous le demander par mail, mais puisque nous sommes là....autant le demander maintenant"

Il se gratta la nuque.

" J...je j'aimerai être retiré de l'équipe de Sheppard..."

Il revoyait la scène, encore et toujours, elle l'obsédait, elle ne s'en allait plus.

"Je ne....je ne peux plus faire de mission off world...du moins pour l'instant..."

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Elisabeth écouta Rodney, fronçant les sourcils au fur et à mesure de ses paroles. Elle fut très surprise quand il lui demanda de quitter l'équipe de John et d'arrêter les mission off-world. La diplomate ferma les yeux, et baissa un instant la tête, comme réflechissant de son côté. Puis, elle releva son regard sur le Canadien, comprennant malgré elle pour quelle raison il ne voulait plus partir en mission, même si elle savait à quel point Rodney souhaitait s'échapper de la cité de temps en temps.

- "Rodney ... je comprends que vous vouliez ne plus faire de mission off-world ... mais, je sais que vous aimez partir en mission, et que vous tenez beaucoup à SGA-1 depuis le début de notre expédition ... je n'irais pas à l'encontre de votre décision, mais je vous demande de bien réflechir".

Elisabeth sentait que quelque chose tracassait Rodney, mais elle ne savait pas quoi, et ne chercha pas à savoir, si le scientifique ne voulait pas en parler.

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"j'y ai bien réfléchi....j'y ai tellement réfléchi que cela m'a donné mal à la tête"

Il eut un triste sourire. Cela se voyait à sa tête qu'il prenait cette décision à cause de quelque chose, comme si la simple idée d'être dans SGA-1 le terrifait.

"Mais mon séjour ici m'a appris à reconnaitre mes limites...et afin d'éviter de faire sauter un système solaire en entier cette fois...je préfère laisser les personnes qui sont capables et sures d'elle assurer les missions off world..."

Il ne lui disait pas tout et pour cause. comme si elle le croire quand il lui dirait qu'il avait maintenant peur de John, d'aller contre son conseil d'amis.

"Je...je sais que nous sommes en sous effectifs et que ce changement est galère pour vous pour trouver un remplacant...mais...je souhaiterai vraiment quitter l'équipe de sheppard...les missions ne m'attirent plus autant qu'avant et ici le travai est plus important que d'aller se balader...."

Il s'éclaircit la voix, quel gros mensonge.

"Et puis, il y a encore le continent...il faut bien y aller de temps à autre non"

Invité

Elisabeth regarda Rodney avec suspicion, mais elle ne le força pas à parler, bien que ça se voyait sur son visage qu'il cachait quelque chose, mais la dirigeante était bien de loin de se douter que c'était John qu'il fuyait. Elle soupira, et finit par acquiescer à contre coeur.

- "Très bien ... si c'est ce que vous souhaitez" dit-elle d'une voix où on pouvait sentir de la tristesse.

Elisabeth alla sur son ordinateur, ouvrit un dossier, puis remplit rapidement le formulaire de demande d'assignation à la base. Elle l'imprima, et le tendit à Rodney avec un stylo pour qu'il signe.

- "J'espère que cette décision ne sera que temporaire, et que vous accepterez bientôt de retourner dans l'équipe de Sheppard ... pour le moment, le Colonel Carter vous remplacera à votre fonction, le temps que je trouve un scientifique assez compétent pour vous remplacer ... même si je sais que j'aurais beaucoup de mal à trouver".

» Travail ou glandage ?